Écrans et sédentarité : les liaisons dangereuses !

23-09-2019

La sédentarité ne se définit pas seulement par un manque d’activité physique, c’est également le fait de rester assis ou allongé une bonne partie de la journée. Et évidemment l’une des activités sédentaires qui prend de plus en plus de place dans notre vie quotidienne est le fait de rester face à un écran.

 

Les écrans : un marqueur du niveau de sédentarité

 

D’ailleurs le temps passé devant un écran – une télévision, une tablette, un écran d’ordinateur ou de jeux vidéo – est un marqueur du niveau de sédentarité. Mais ce n’est le seul facteur : temps passé au volant pour un adulte ou dans une poussette à 4 ou 5 ans, le choix de l’ascenseur au détriment des escaliers pour monter 1 ou 2 étages, …

Les écrans favorisent donc la sédentarité mais pas seulement : augmentation des risques de surpoids et de tant d’autres pathologiques, perturbation du sommeil notamment en raison de la lumière bleue des écrans, détérioration de l’alimentation, isolement social… jusqu’à l’addiction aux écrans et notamment aux jeux vidéo.

 

Faut-il interdire les écrans ?

 

L’idée n’est pas de proscrire les écrans mais plutôt de les utiliser de manière plus adaptée, contrôlée voire de manière plus active et dynamique. Considérés comme un loisir, la télévision et parfois les jeux vidéo peuvent être des outils d’apprentissage. Mais il est important d’utiliser les écrans avec modération, en instaurant des pauses régulièrement. De plus, il est recommandé de limiter au maximum l’exposition avec les tout-petits de moins de 2 ans et à une heure quotidienne entre 2 et 5 ans. Finalement, l’idée est d’avoir une utilisation saine des écrans, c’est-à-dire qui ne nuise pas aux différentes activités (scolaire, physique, familiale, sociale) et au sommeil, essentiel chez les enfants.

 

Une prise de conscience et des idées

 

Des sensibilisations sur les risques associés au temps d’écran et aux réseaux sociaux se multiplient au sein des établissements scolaires et des associations. Mais comme le souligne la démarche de type ICAPS, le support social et notamment les parents doivent également être impliqués. D’ailleurs, le Centre National de Déploiement en Activité Physique et lutte contre la Sédentarité (CNDAPS), avec le soutien de Santé Publique France, est en charge du déploiement et de la promotion de cette démarche à travers tout le territoire français.

 

Le Centre Socio-Culturel et Sportif Léo Lagrange de Colombelles a récemment développé une activité e-sport (sport électronique) face à la désertion des adolescents des activités physiques. Un contrat est proposé aux jeunes : un accès aux jeux en réseau dans une salle équipée mais en acceptant des pauses d’activités physiques. Ce programme permet aux jeunes de jouer ensemble et donc d’interagir et de partager des moments face aux écrans mais aussi en pratiquant une activité physique. Et les éducateurs ont introduit au fur et à mesure des jeux plus actifs de danse qui a permis aux filles d’intégrer le groupe et d’augmenter le nombre d’heures d’activité physique.

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